Cet événement a déclenché de vives réactions politiques et une mobilisation de la communauté éducative, tout en relançant le débat sur la sécurité des établissements scolaires.

L'agression, perpétrée le 27 novembre 2025 par un mineur extérieur à l'établissement, a suscité une condamnation unanime.

La classe politique a rapidement réagi, qualifiant l'acte d'« intolérable » et « ignoble ».

En réponse, un rassemblement de solidarité a été organisé le 1er décembre au sein du lycée, réunissant personnel et élèves sous le slogan « Nous refusons d’être associés à la violence ». Les témoignages d'élèves, relayés par la presse, expriment un choc profond face à une violence jugée inhabituelle dans leur environnement : « C’est choquant de voir ça ici ».

Cet événement a mis en lumière un sentiment d'insécurité et a servi de catalyseur pour des actions concrètes. La Région Bretagne a ainsi confirmé un investissement de 1,5 million d'euros pour des travaux de sécurisation de la cité scolaire de Kerichen, où se trouve le lycée. Prévu entre avril et novembre 2026, le chantier comprendra la suppression de certains accès et l'installation d'une nouvelle clôture. La réponse de la communauté éducative, qui a choisi d'opposer « stylos et solidarité à la violence », montre une volonté de ne pas céder à la peur tout en exigeant des mesures de protection accrues. L'affaire illustre comment un fait de violence localisé peut entraîner des répercussions politiques et budgétaires significatives, plaçant la sécurité des écoles au premier plan des préoccupations régionales.