Cette mobilisation, bien que modeste, a entraîné des perturbations dans les services publics, notamment les écoles, illustrant les tensions sociales actuelles.

Le mardi 2 décembre 2025, à l'appel des syndicats CGT, Solidaires et FSU, environ 150 personnes se sont réunies sur le parvis de l'hôtel de ville. L'objectif affiché était de « faire pression sur le gouvernement » dans un contexte de contestation du budget de l'État et de revendications salariales. Si le nombre de manifestants est resté limité, l'impact de la grève s'est fait sentir sur le fonctionnement des services municipaux.

La Ville de Brest avait anticipé les difficultés en communiquant en amont sur les perturbations potentielles. Le mouvement social a ainsi affecté l'accueil dans les établissements scolaires publics, les structures de la petite enfance et la gestion des activités périscolaires. Cette journée d'action, qui s'inscrit dans un cadre national, témoigne de la persistance des préoccupations sociales et de la volonté des organisations syndicales de maintenir une pression sur l'exécutif, même si la mobilisation dans la rue peine à retrouver l'ampleur des mouvements précédents.