Environ 150 personnes ont répondu à l'appel des syndicats CGT, Solidaires et FSU, se rassemblant devant la mairie de Brest.

L'objectif déclaré de cette mobilisation était de « faire pression sur le gouvernement ». Parallèlement, un mouvement de grève national était prévu le même jour, et la municipalité avait prévenu les habitants de possibles perturbations dans le fonctionnement des écoles publiques et des services périscolaires. Cette manifestation à Brest s'inscrit dans un contexte de mobilisation plus large en Bretagne, qui a cependant peiné à rassembler massivement, avec moins de 2 000 participants au total dans la région.

Ce chiffre, en deçà des mobilisations de septembre et octobre, interroge sur la dynamique actuelle des mouvements sociaux. La participation modeste à Brest pourrait refléter un essoufflement après de longs mois de contestation, notamment contre la réforme des retraites, ou une difficulté à mobiliser sur des thématiques budgétaires plus générales. Néanmoins, le rassemblement témoigne de la persistance d'un mécontentement social et de la volonté des organisations syndicales de maintenir une pression sur l'exécutif.