La proposition de Thomas Hubert, si elle peut paraître anecdotique, soulève des questions de fond sur l'équilibre entre la préservation du patrimoine et le désir de modernité. Le budget participatif offre une plateforme pour que de telles idées émergent et soient débattues publiquement. Le succès de ce projet dépendra de sa capacité à recueillir suffisamment de soutiens de la part des Brestois, mais aussi de son évaluation technique et financière par les services de la métropole. Qu'elle aboutisse ou non, cette proposition a le mérite de stimuler la discussion sur l'esthétique urbaine et le rôle des habitants dans l'aménagement de leur cadre de vie. Elle témoigne d'un attachement à la ville et d'une envie de la voir évoluer, peut-être vers une image plus audacieuse et colorée.