Cette hausse tarifaire concerne à la fois l'eau potable et l'assainissement, deux services essentiels dont la qualité et la pérennité dépendent d'infrastructures coûteuses. La nécessité de réaliser de « gros travaux sur les usines de traitement d’eau » souligne un enjeu majeur pour de nombreuses collectivités : la modernisation d'équipements vieillissants pour répondre aux normes environnementales et sanitaires actuelles et futures. Cette décision illustre le dilemme constant pour les élus entre la nécessité d'investir dans des infrastructures critiques, qui garantissent la santé publique et la protection de l'environnement, et la volonté de maîtriser l'impact financier sur les ménages, surtout dans un contexte économique potentiellement tendu. L'augmentation du prix de l'eau est ainsi présentée comme un investissement direct dans la qualité du service public. Elle reflète le coût réel de la gestion durable de la ressource en eau, un sujet de plus en plus central face aux défis climatiques et environnementaux. La transparence sur l'affectation de ces fonds sera cruciale pour l'acceptation de cette mesure par les citoyens de la métropole.