La cour administrative d'appel de Nantes a rejeté la demande de l'entreprise, qui réclamait 10 millions d'euros de dédommagement à la collectivité suite à l'échec de son projet d'usine à Guipavas. L'affaire remonte à un projet industriel majeur qui prévoyait l'implantation d'une unité de production de poudre de lait infantile sur le territoire de la métropole. Ce projet, qui représentait un investissement et des emplois significatifs, n'a finalement pas abouti, conduisant La Sill à rechercher la responsabilité de la collectivité. L'entreprise estimait que des manquements de la part de Brest Métropole avaient contribué à l'échec du projet et réclamait une compensation financière substantielle pour le préjudice subi. Cependant, dans son arrêt rendu le mardi 9 décembre 2025, la cour d'appel a jugé que la métropole n'avait commis aucune faute dans ce dossier.

Cette décision de justice est un soulagement pour la collectivité, qui évite ainsi de verser une indemnité de 10 millions d'euros, une somme qui aurait lourdement pesé sur ses finances. Le jugement met un terme à un long contentieux et clarifie les responsabilités dans l'avortement de ce qui devait être un projet structurant pour l'économie locale.