Il était plus qu'un simple commerçant ; il était un repère, une présence familière et rassurante qui rythmait l'hiver.

L'article souligne la dimension affective de son activité, une tradition simple qui créait du lien social et participait à la mémoire collective. Son histoire est celle d'une fidélité à un lieu et à une activité, incarnant une forme de commerce de proximité qui tend à disparaître face aux grandes enseignes et au commerce en ligne. Pour des milliers de Brestois, acheter un cornet de marrons chauds chez lui était un rituel, un petit plaisir associé aux courses de Noël. Son départ ne laisse pas seulement un emplacement vide sur le trottoir, mais un vide dans le paysage affectif de la ville. Le fait qu'il s'apprête à "passer la main" laisse une lueur d'espoir quant à la poursuite de la tradition, mais la fin de son activité personnelle est vécue comme un événement notable, témoignant de l'attachement des citadins à ces figures locales qui humanisent l'espace urbain.