Et ça sent beaucoup ».

La mesure, qui fait suite à l'installation de portiques et de scanners, s'inscrit dans une politique « ultra-sécuritaire » initiée par l'exécutif régional. Pour le conseiller régional Fabrice Pannekoucke, l'objectif est double : il s'agit de montrer que « les établissements sont des sanctuaires et que nous les protégeons », mais aussi de « faire tomber les têtes là où elles sont ».

Cependant, le dispositif fait l'objet de critiques.

Un article souligne que cette déclaration d'intention est sans « réelle base légale », tandis qu'un autre rapporte que la préfecture de région a « taclé » l'annonce, rappelant que des opérations de ce type existent déjà sous l'autorité de l'État et sont menées par la police ou la gendarmerie. Cette réaction suggère une tension sur les prérogatives de chacun et laisse entrevoir une manœuvre politique de la part de la Région. Le débat porte donc non seulement sur l'efficacité d'une telle mesure, mais aussi sur sa légalité et sur la répartition des compétences en matière de sécurité. La question est de savoir si cette approche répressive est la plus adaptée pour traiter le problème de la drogue chez les jeunes, un enjeu complexe qui mêle sécurité, santé publique et éducation.