D'un côté, l'exécutif régional met en avant son « satisfecit renouvelé », s'appuyant sur des « bons chiffres » pour justifier sa gestion.

De l'autre, les groupes d'opposition dépeignent un tableau bien différent, qualifiant la politique menée de « jour sans fin » ou de « Good bye Lénine », des métaphores qui suggèrent l'immobilisme et une approche passéiste. Le cœur des critiques porte sur un « manque d’ambitions » et de moyens alloués à des secteurs jugés essentiels.

Les transports, la formation professionnelle et la culture sont explicitement cités comme les parents pauvres de ce budget.

Ce clivage n'est pas seulement technique, il est idéologique.

Il oppose une vision de gestionnaire, axée sur la maîtrise des dépenses, à une vision plus interventionniste, qui considère l'investissement public comme un levier de développement et de cohésion sociale. Pour une ville comme Grenoble, ce débat est crucial, car les financements régionaux sont déterminants pour de nombreux projets, que ce soit en matière de mobilité, d'éducation supérieure ou de soutien au secteur culturel.

Les orientations choisies par la Région ont donc des conséquences directes sur la capacité de la métropole à mettre en œuvre ses propres politiques.