Cette structure vise à éclairer les élus en analysant les interactions complexes entre des facteurs souvent traités de manière isolée. L'une des forces de ce dispositif réside dans la culture locale de coopération entre le monde scientifique et les acteurs publics, une spécificité grenobloise où, selon la coprésidente Magali Talandier, "les élus viennent chercher les chercheurs". Le conseil a déjà eu des apports concrets, notamment en identifiant des "angles morts" dans le plan climat air énergie métropolitain (PCAEM), tels que la biodiversité, les risques de migrations climatiques locales ou les dépendances industrielles. En ne se positionnant pas comme un organe prescripteur mais comme une source d'éclairage, le conseil respecte la séparation des rôles tout en enrichissant le processus démocratique.

Cette démarche de gouvernance innovante permet de fonder les stratégies à long terme sur des données probantes et une vision systémique, augmentant ainsi la pertinence et la légitimité des politiques de transition menées par la métropole.