L'initiative est présentée par l'exécutif régional comme une réponse nécessaire à un problème réel.
Un proviseur lyonnais témoigne de l'efficacité d'une opération similaire menée par le passé dans son internat, et un élève confirme voir des camarades consommer "des gros joints" dès la récréation de 10 heures. Pour le conseiller régional Fabrice Pannekoucke, l'objectif est de montrer que "les établissements sont des sanctuaires" et de "faire tomber les têtes".
Cependant, cette proposition est perçue par certains comme une mesure relevant d'une politique "ultra-sécuritaire" initiée par Laurent Wauquiez, qui inclut déjà portiques et scanners.
La controverse a pris une tournure institutionnelle lorsque la préfecture de région a "taclé" l'annonce. Elle a rappelé que de telles opérations de police existent déjà et relèvent de la compétence de l'État, laissant entendre que la Région s'attribue des prérogatives qui ne sont pas les siennes et que l'annonce relève davantage d'un affichage politique que d'une réelle nouveauté. Ce conflit de compétences illustre une tension entre l'État et la collectivité régionale sur la stratégie à adopter en matière de sécurité scolaire.







