L'exécutif régional a vanté ses bons résultats financiers, tandis que les groupes d'opposition ont fustigé un budget qu'ils jugent sans ambition et manquant de moyens pour les services essentiels.

La majorité régionale se présente comme le garant d'une gestion saine, affirmant être à la tête de la "Région la mieux gérée". Cette posture met l'accent sur la maîtrise des dépenses et l'équilibre financier.

À l'inverse, les oppositions ont eu recours à des métaphores cinématographiques comme "Un jour sans fin" ou "Good bye Lénine" pour dénoncer un budget jugé répétitif, conservateur et déconnecté des enjeux actuels.

Leur critique principale porte sur le "manque d'ambitions et de moyens" alloués à des secteurs clés tels que les transports, la formation professionnelle et la culture. Ce clivage politique n'est pas anodin, car les décisions prises dans le cadre de ce budget auront un impact direct et concret sur la vie des habitants de toute la région, y compris ceux de Grenoble. La qualité des transports régionaux, le financement des lycées et des centres de formation, ainsi que le soutien aux événements culturels dépendent directement de ces arbitrages budgétaires.

Le débat reflète donc une question fondamentale : faut-il privilégier la rigueur budgétaire ou un investissement public plus volontariste pour répondre aux défis sociaux et écologiques ?