Cette dépense, qualifiée de "marché sans publicité ni mise en concurrence", soulève des questions sur l'allocation des fonds publics en soutien à l'écosystème numérique local. L'article, au ton critique, détaille la ventilation de cette somme, la présentant comme un soutien financier déguisé en achat de prestations de communication. Parmi les dépenses listées figurent 42 000 € pour un statut de "logo partenaire 1er niveau", 18 000 € pour deux quarts de page publicitaires dans le journal, et 6 000 € pour un "édito du président sur le Linkedin du Tech&Fest".
L'auteur de l'article qualifie cette opération d'"argent public balancé par les fenêtres de la com'" et suggère que ces fonds auraient pu être alloués à des politiques sociales. Cette dépense s'inscrit dans un contexte plus large de soutien de la Métropole aux start-ups, avec un investissement de près de 32 millions d'euros durant le mandat en cours, selon les dires du président Christophe Ferrari cités dans le texte. L'analyse proposée par l'article suggère une forme de renvoi d'ascenseur, où la Métropole subventionne un événement organisé par le principal quotidien local, qui à son tour promeut l'écosystème numérique cher à l'exécutif.
Ce cas illustre les tensions qui peuvent exister autour des choix budgétaires des collectivités, entre le soutien au développement économique et technologique et les impératifs sociaux, tout en posant la question de la transparence et de la finalité des subventions accordées aux médias et aux événements privés.




