Qualifiant ces dispositifs de 'gadgets qui ne marchent pas', M. Brunon a exprimé un scepticisme profond quant à leur efficacité pour lutter contre l'insécurité.
Cette déclaration souligne une fracture idéologique majeure dans l'approche des questions sécuritaires au niveau municipal.
D'un côté, la proposition d'Alain Carignon s'inscrit dans une logique de renforcement des outils de surveillance et de contrôle, souvent présentée comme une réponse technologique et dissuasive à la délinquance. De l'autre, la critique formulée par le candidat LFI suggère une vision alternative, qui privilégierait potentiellement des solutions axées sur la prévention, la présence humaine et les politiques sociales plutôt que sur la technologie. L'article ne détaille pas les alternatives proposées par Allan Brunon, mais sa prise de position radicale contre la vidéosurveillance indique que le débat sur la sécurité à Grenoble ne se limite pas à des ajustements techniques, mais touche à des conceptions fondamentalement différentes du rôle de la municipalité dans la gestion de l'ordre public et de la cohésion sociale. Le choix des mots, 'gadgets qui ne marchent pas', vise à décrédibiliser la solution technologique en la présentant comme une dépense inefficace et superficielle, détournant l'attention et les ressources des véritables causes de l'insécurité.





