Cette initiative politique marque une volonté de la collectivité d'agir de manière proactive sur la santé de ses habitants. En ciblant les "trois causes principales de décès ou d'hospitalisation", la métropole adopte une approche fondée sur des données épidémiologiques locales. La mention spécifique des "maladies respiratoires" est particulièrement pertinente pour le territoire grenoblois, souvent confronté à des épisodes de pollution de l'air, notamment en hiver. Ce plan suggère une vision globale de la santé, qui va au-delà du système de soins curatif pour intégrer des actions de prévention, de sensibilisation et d'amélioration de l'environnement. En s'attaquant aux causes profondes des problèmes de santé, la collectivité cherche à améliorer le bien-être à long terme de sa population et à alléger la pression sur les services hospitaliers. Cette démarche s'inscrit dans une tendance où les autorités locales reconnaissent leur rôle crucial dans la santé publique, en agissant sur des leviers comme l'urbanisme, la mobilité, la qualité de l'air et le logement. Le succès de cette stratégie dépendra de sa mise en œuvre concrète et de la coordination entre les différents secteurs concernés.
Elle témoigne d'une gouvernance moderne où la santé des citoyens est considérée comme une responsabilité centrale.





