Le fait de cibler spécifiquement les maladies respiratoires est particulièrement pertinent pour le territoire grenoblois.

La ville est en effet située dans une cuvette alpine, une topographie qui peut favoriser la stagnation des polluants atmosphériques, notamment en hiver. Bien que l'article ne le mentionne pas explicitement, la lutte contre les maladies respiratoires est souvent liée à des politiques d'amélioration de la qualité de l'air, un enjeu majeur pour la métropole.

En adoptant une approche à l'échelle métropolitaine, les élus peuvent mettre en œuvre des politiques intégrées qui dépassent le cadre strict des soins. Cela peut inclure des actions sur la mobilité, avec la promotion des transports en commun et du vélo pour réduire la pollution automobile, sur le logement, en luttant contre la précarité énergétique et l'humidité, ou encore sur l'urbanisme, en créant davantage d'espaces verts. La stratégie de la Métropole de Grenoble montre que la santé publique n'est plus seulement l'affaire du système de santé, mais qu'elle est au cœur des politiques publiques locales. En s'attaquant aux racines des problèmes de santé, comme les facteurs environnementaux et sociaux, ce plan vise à avoir un impact durable sur l'espérance de vie et la qualité de vie des habitants.