Parallèlement, la collectivité innove en développant sa propre intelligence artificielle générative, nommée Iris, pour moderniser ses services.
Cette initiative de connectivité, qui a nécessité un investissement de 700 millions d'euros sur une décennie, est sur le point de s'achever.
Le président du Département, Jean-Pierre Barbier, a rappelé qu'en 2015, "seuls 8 % du territoire étaient couverts par le privé". Aujourd'hui, grâce à ce projet d'envergure mené avec des partenaires publics et le délégataire privé XP Fibre, le réseau isérois compte 450 000 prises installées, et 10 000 supplémentaires le seront d'ici la fin de l'année, couvrant ainsi 92% du territoire.
Ce déploiement massif est essentiel pour réduire la fracture numérique et renforcer l'attractivité économique de l'Isère.
En parallèle, le Département a développé sa propre intelligence artificielle, Iris.
Face à l'usage croissant des IA par ses collaborateurs, Annick Merle, vice-présidente en charge des ressources humaines, a souligné qu'il "a fallu encadrer les pratiques". Conçue en interne, l'IA fonctionne "en vase clos" avec les documents de la collectivité pour garantir la sécurité des données. Le projet s'est accompagné de la formation de 900 agents et de l'élaboration d'une "charte de l'usage de l'IA générative" pour faciliter les tâches répétitives et optimiser le service public. Cette double stratégie, alliant infrastructure de pointe et outils administratifs innovants, positionne l'Isère comme un territoire pionnier en matière de transformation numérique.










