Cette situation a déclenché une réflexion collective au sein du village sur la nécessaire transition vers un tourisme quatre saisons, moins dépendant de l'or blanc.
Le débat, qui "unit autant qu'il divise", porte sur la manière de diversifier l'offre touristique (VTT, randonnée, bien-être) tout en préservant l'économie locale.
Un autre exemple frappant est celui de l'Alpe du Grand-Serre, qui s'apprête à vivre sa dernière saison hivernale en 2025-2026 avant une fermeture annoncée. Ces cas illustrent la vulnérabilité des stations de moyenne altitude, pour qui l'enneigement artificiel est une solution de moins en moins viable, tant sur le plan économique qu'écologique. La transition est un défi majeur, car elle nécessite des investissements importants, une nouvelle stratégie marketing et un changement de culture pour des territoires historiquement façonnés par le ski alpin.
Les décisions qui seront prises dans ces communes iséroises seront observées avec attention, car elles préfigurent l'avenir de nombreuses autres stations des Alpes confrontées à la même réalité climatique.










