Cette condamnation, bien que tardive, revêt une importance symbolique forte, car elle vient briser ce que l'article décrit comme une longue "omerta".
Un élément particulièrement poignant de l'affaire est que les victimes avaient tenté de parler à plusieurs reprises au fil des années, mais leur parole n'avait manifestement pas été entendue ou prise au sérieux à l'époque.
Ce procès met en lumière les mécanismes sociaux et familiaux qui ont pu étouffer ces révélations pendant des décennies, laissant les victimes sans reconnaissance ni justice. Il témoigne également de l'évolution de la société et du système judiciaire, qui accordent aujourd'hui une plus grande écoute à la parole des victimes d'abus sexuels, même lorsque les faits sont anciens.
Le courage des plaignantes, qui ont persisté dans leur quête de justice après tant d'années, a été déterminant pour aboutir à cette condamnation. L'affaire rappelle que les traumatismes liés à de tels actes ne s'effacent pas avec le temps et que la reconnaissance judiciaire est une étape essentielle dans le processus de reconstruction des victimes.









