À l'arrivée des secours, la victime était en arrêt cardio-respiratoire ; elle a pu être réanimée avant son transport en urgence à l'hôpital dans un état grave.

Les agresseurs auraient pris la fuite à bord d'un véhicule après que des riverains, alertés par les détonations, ont prévenu la police.

Cette fusillade illustre de manière dramatique l'escalade de la violence dans la lutte pour le contrôle des territoires de vente de stupéfiants. La jeunesse de la victime est particulièrement alarmante et met en évidence la vulnérabilité des mineurs, recrutés ou pris pour cible par des réseaux de plus en plus violents. Ce drame pose la question des mesures mises en œuvre pour protéger les jeunes des quartiers sensibles et pour démanteler ces réseaux qui gangrènent la vie locale. Il interpelle également les autorités sur l'efficacité des stratégies de lutte contre le narcotrafic et sur la nécessité d'une réponse coordonnée impliquant non seulement les forces de l'ordre, mais aussi les acteurs de la prévention et du social pour s'attaquer aux racines du problème.