Le butin dérobé n'a que peu de valeur marchande, mais une immense valeur sentimentale pour sa jeune victime. Le classeur de cartes était son "trésor", et comme le souligne l'article, "c'était sa fierté".
C'est précisément cette dimension humaine qui explique la forte réaction du public.
L'incident, bien qu'il relève de la petite délinquance, est perçu comme une atteinte à l'innocence de l'enfance. Il cristallise des angoisses diffuses concernant le manque de civisme et la sécurité dans les espaces publics du quotidien, comme les transports en commun. La viralité de l'histoire sur les réseaux sociaux montre la capacité de ces plateformes à transformer une mésaventure personnelle en une cause collective.
Les internautes, émus par le sort de Nino, ont partagé l'information, probablement dans l'espoir d'aider à retrouver les cartes ou simplement pour exprimer leur solidarité.
Ce type de réaction collective face à une injustice, même modeste, révèle un besoin de cohésion sociale et un rejet de l'indifférence face aux incivilités qui affectent les plus vulnérables.









