Face aux préoccupations croissantes des Grenoblois concernant l'insécurité et le narcotrafic, Allan Brunon propose une alternative aux réponses sécuritaires classiques.
Il rejette fermement l'extension de la vidéoprotection, qu'il juge inefficace, ainsi qu'un armement accru de la police municipale. Sa doctrine repose sur la création d'un "grand service public de la tranquillité publique", conçu pour "traiter les problèmes à la racine" grâce à des médiateurs déployés dans les quartiers populaires.
Le candidat LFI assume une ligne claire : "Mon équipe n’aura pas vocation à faire la chasse aux dealers."
Cette approche préventive se distingue également par son opposition à des mesures comme l'exclusion des logements sociaux pour les délinquants condamnés, qualifiant cette proposition de "bêtise absolue".
Cette stratégie s'inscrit dans un contexte politique local tendu, marqué par la rupture de LFI avec l'alliance écologiste-gauche au pouvoir depuis 2014. Allan Brunon justifie cette décision par la nécessité d'un "programme de rupture" et critique ce qu'il nomme une "alliance molle". Il affirme vouloir incarner une "force radicale" en dehors de cette coalition, reprochant à ses anciens partenaires leur refus de se rallier à sa candidature et leur imputant des coupes budgétaires nationales. Cette prise de position non seulement définit sa campagne sur le fond, mais redessine aussi le paysage politique de la gauche grenobloise à l'approche du scrutin.









