Allan Brunon, âgé de 26 ans, propose une approche radicalement différente des politiques sécuritaires traditionnelles pour faire face au narcotrafic, un enjeu majeur à Grenoble. Au cœur de son programme se trouve la création d'un "grand service public de la tranquillité publique" qui s'appuierait sur des médiateurs déployés dans les quartiers populaires pour "traiter les problèmes à la racine". Il rejette fermement les solutions qu'il juge inefficaces ou contre-productives, comme l'extension de la vidéoprotection, qui selon lui "ne fonctionne pas", ou un armement supplémentaire de la police municipale. De même, il qualifie de "bêtise absolue" la proposition de son adversaire de droite d'exclure des logements sociaux les dealers condamnés.

Cette posture idéologique explique également sa décision de mener une liste autonome, rompant avec l'alliance écologiste-gauche en place.

Il justifie ce choix par la nécessité de porter un "programme de rupture" et critique ce qu'il perçoit comme une "alliance molle", affirmant que "l'intérêt des Grenoblois est d'avoir une force radicale à l'extérieur".