Cette situation met en lumière les possibles lenteurs et failles des systèmes de contrôle, qu'ils soient judiciaires ou ordinaux. Pour les victimes présumées et leurs familles, voir le médecin continuer à pratiquer est une source de profonde détresse et d'incompréhension. L'affaire ébranle la confiance du public dans le système de santé et sa capacité à protéger les patients. Elle pose la question cruciale de la suspension d'un praticien faisant l'objet d'accusations multiples et concordantes, avant même l'issue de longues procédures judiciaires. Le cas du "docteur V." est devenu emblématique des difficultés à traiter efficacement les cas de faute médicale présumée, laissant des dizaines de victimes dans l'attente de justice.