Allan Brunon a clairement affirmé que son équipe n'aurait "pas vocation à faire la chasse aux dealers", une déclaration qui marque une rupture idéologique forte.

Il rejette fermement les solutions sécuritaires traditionnelles, qualifiant l'extension de la vidéoprotection d'inefficace, car selon lui, "elle ne fonctionne pas", et s'opposant à un armement supplémentaire de la police municipale.

De même, il considère l'idée d'exclure les dealers condamnés des logements sociaux comme une "bêtise absolue".

Cette posture s'inscrit dans un contexte politique local tendu, où La France insoumise a choisi de présenter une liste autonome, rompant avec l'alliance de la gauche et des écologistes. Le candidat justifie cette décision par la volonté de porter un "programme de rupture" et par l'absence de garanties sur une non-alliance de ses anciens partenaires avec le Parti socialiste.

Cette stratégie politique et sécuritaire pourrait redéfinir les termes du débat municipal à Grenoble.