Cette décision, bien qu'alarmante, est perçue par les syndicats comme une étape potentiellement salvatrice pour l'avenir de la clinique.
Le placement en redressement judiciaire du GHM, un acteur majeur de l'offre de soins dans l'agglomération grenobloise, constitue un événement économique et social de première importance. Cette procédure légale, déclenchée lorsque une entité est en cessation de paiements, vise à permettre la poursuite de l'activité, le maintien de l'emploi et l'apurement du passif. L'article souligne une perspective intéressante en rapportant que les syndicats considèrent cette mesure comme ayant « du bon pour le futur de la clinique ». Cette position suggère que la crise était profonde et que le redressement judiciaire pourrait offrir un cadre protecteur pour une restructuration nécessaire, potentiellement en écartant une gestion jugée défaillante et en ouvrant la voie à de nouveaux investisseurs ou à un plan de sauvetage structuré. L'enjeu est de taille pour les milliers de patients et les centaines d'employés de l'établissement. Cependant, le texte fourni reste très laconique et ne détaille ni les causes spécifiques ayant mené à cette situation critique – qu'il s'agisse de problèmes de gestion, d'un sous-financement structurel ou d'autres facteurs – ni l'ampleur de la dette. De plus, les contours du possible plan de sauvetage, les potentiels repreneurs ou les garanties pour le personnel ne sont absolument pas mentionnés, laissant de nombreuses questions en suspens quant à la pérennité de cet établissement de santé essentiel.









