Cette mesure concerne les tramways, les bus ainsi que certains parkings-relais.
La décision de la Métropole de Grenoble et du Syndicat Mixte des Mobilités de l'Aire Grenobloise (Smmag) d'instaurer des journées de gratuité sur le réseau de transports en commun Mréso est une mesure forte aux multiples implications.
L'article, qui rapporte cette initiative, souligne qu'elle s'étend aux tramways, aux bus et à certains parkings, ce qui témoigne d'une approche globale visant à encourager l'intermodalité.
Sur le plan environnemental, cette opération s'inscrit pleinement dans les objectifs de réduction de la pollution de l'air, en incitant les automobilistes à laisser leur voiture au garage. C'est une réponse concrète aux enjeux de la transition écologique, particulièrement prégnants dans une agglomération souvent confrontée aux pics de pollution.
Sur le plan social et économique, la gratuité est un levier direct pour alléger le budget des ménages.
Elle permet de rendre la ville plus accessible à tous.
Cependant, une telle mesure soulève aussi des questions sur son financement et sa pérennité.
Le coût de la gratuité, même ponctuelle, doit être compensé, ce qui interroge sur les sources de financement du Smmag. De plus, l'impact sur l'affluence devra être géré pour garantir un service de qualité et éviter la saturation. Cette initiative peut être vue comme une expérimentation en vue de politiques de gratuité plus étendues, un débat récurrent dans de nombreuses métropoles françaises.









