Un campement a été installé devant le collège Vercors pour alerter l'opinion publique et dénoncer une "défaillance de l'État".
La détresse d'une famille angolaise contrainte de vivre à la rue à Grenoble et la mobilisation citoyenne qui en découle mettent en évidence les failles du système d'hébergement d'urgence et d'accueil des migrants.
L'installation d'un campement de fortune devant le collège Vercors, comme le rapporte l'article, n'est pas un acte anodin : il s'agit d'une action symbolique forte visant à rendre visible une réalité souvent ignorée et à interpeller directement les pouvoirs publics. Le choix du lieu, un établissement scolaire, souligne l'implication de la communauté éducative et des parents d'élèves, souvent en première ligne pour constater les conséquences de la précarité sur les enfants. L'accusation de "défaillance de l'État" pointe directement vers la saturation des dispositifs d'hébergement d'urgence et les délais de traitement des demandes d'asile, qui laissent de nombreuses familles sans solution de logement.
Cet événement local illustre un problème national et européen plus large.
Il interroge sur la responsabilité collective face à la grande pauvreté et sur la capacité des institutions à garantir le droit fondamental à un logement.
La mobilisation qui s'organise autour de cette famille témoigne d'une solidarité citoyenne active, qui vient pallier les manques institutionnels.
Cependant, ces initiatives ne peuvent se substituer à une politique publique structurée.









