Cette décision marque un tournant dans la gestion de cette infrastructure aéroportuaire clé pour la région.

Le non-renouvellement du contrat d'exploitation de l'aéroport Grenoble Alpes Isère avec Vinci Airports à partir de juillet 2026 ouvre une période d'incertitude et de redéfinition stratégique. Géré par un acteur majeur du secteur, l'aéroport est une porte d'entrée essentielle pour le tourisme hivernal vers les stations de ski des Alpes.

La fin de ce partenariat public-privé soulève plusieurs questions fondamentales.

L'autorité concédante devra lancer un nouvel appel d'offres ou envisager un autre mode de gestion, comme une régie publique.

Le choix du futur exploitant sera crucial et dépendra des objectifs fixés : s'agit-il de maintenir son modèle économique actuel, très dépendant du trafic saisonnier, ou de chercher à diversifier ses activités et à développer des lignes régulières ? Ce changement d'opérateur pourrait aussi être l'occasion de réévaluer le rôle de l'aéroport à l'aune des enjeux environnementaux, en cherchant à optimiser son impact écologique. Le futur cahier des charges pourrait ainsi inclure des exigences plus strictes en matière de développement durable.

Pour les acteurs économiques locaux, notamment le secteur du tourisme, la transition devra être gérée avec soin pour garantir la continuité et la qualité du service, indispensables à l'attractivité de la destination alpine.