Cette décision, bien que potentiellement nostalgique pour certains, est présentée comme une nécessité stratégique.

Elle vise principalement à apurer la dette de la communauté de communes Cœur de Chartreuse, gestionnaire du domaine. Cette mesure radicale s'inscrit plus largement dans la démarche de "transition touristique" engagée sur le territoire.

Face au changement climatique qui fragilise l'enneigement des stations de moyenne montagne et à un modèle économique basé sur le "tout-ski" devenu précaire, les acteurs locaux sont contraints de repenser leur offre. Le démantèlement des infrastructures vieillissantes et coûteuses est une étape vers une diversification des activités, orientée vers un tourisme quatre saisons moins dépendant de la neige.

Ce choix illustre les arbitrages difficiles auxquels sont confrontés de nombreux domaines skiables de moyenne altitude, particulièrement dans les Préalpes comme la Chartreuse, qui doivent adapter leur modèle pour assurer leur survie économique et leur attractivité future.