Le 17 octobre 2024, une crue d'une intensité inédite du Gier a ravagé des quartiers entiers, laissant des souvenirs indélébiles.

Des résidents se disent encore « traumatisés ».

Jean-Louis Riva, un retraité de 71 ans du quartier du Canal à Givors, se souvient de cette journée comme d'un « film d’horreur ». Les stigmates de la catastrophe sont encore visibles sur de nombreuses habitations. Pour beaucoup de sinistrés, le chemin de la reconstruction a été semé d'embûches, notamment dans leurs rapports avec les assurances, décrits comme une « double peine ». La plupart n'ont reçu que récemment les indemnisations nécessaires pour entamer les travaux.

Face à la détresse, un élan de solidarité remarquable a émergé.

Les articles soulignent l'entraide entre voisins et le rôle crucial des associations, comme la Croix Rouge Française, qui est intervenue pour apporter une aide d'urgence.

Ambre Sartre, directrice au sein de l'organisation, témoigne de cette mobilisation.

Cependant, l'incompréhension demeure chez certains habitants, qui s'interrogent encore sur les causes de la montée si rapide des eaux, l'un d'eux déclarant : « Ils ont ouvert un barrage, ce n’est pas possible !

».

Ce sentiment illustre le besoin de réponses pour que la communauté puisse se reconstruire pleinement.