Les victimes, deux hommes et deux femmes âgés de 30 à 40 ans, occupaient cet espace de 20 m² aménagé en squat.
Une enquête pour homicides involontaires a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'incendie.
L'événement a immédiatement suscité de vives réactions, notamment de la part de l'association Droit au logement 69 (Dal 69). Un de ses membres, Nino, a qualifié le drame de « tragédie annoncée », affirmant que « le mal-logement tue » et que cet événement est « la conséquence directe de l’inaction des pouvoirs publics ». L'association critique notamment le Centre communal d’action sociale (CCAS) pour avoir déposé plainte le 16 octobre contre les occupants, une démarche perçue comme une « criminalisation de la pauvreté ».
Face à cette situation, Sophia Popoff, adjointe au maire de Lyon, a reconnu un « phénomène inédit et en augmentation constante », évoquant une crise « multifactorielle » et une « carence de l’Etat » en matière d'hébergement d'urgence.
Elle a souligné que le budget de la ville sur ce sujet a été multiplié par 67 depuis 2020. Le Dal 69 rétorque que des solutions existent, comme la réquisition des 18 000 logements vacants de la métropole, une mesure prévue par la loi mais non appliquée.







