Le projet, bien que soutenu par certains chefs d'établissement, fait face à des critiques quant à sa légalité et son efficacité.
Cette nouvelle mesure prévoit le déploiement de chiens renifleurs dans cinq établissements scolaires du territoire. Elle s'ajoute à des dispositifs antérieurs comme l'installation de portiques de sécurité et de scanners. L'objectif affiché par l'exécutif régional est de faire des lycées des « sanctuaires » protégés. Le conseiller régional Fabrice Pannekoucke a déclaré : « Mon objectif c’est également de faire tomber les têtes là où elles sont ».
L'idée trouve un écho favorable auprès de certains acteurs de terrain, comme Philippe Grand, proviseur d'un lycée à Lyon, qui a témoigné de l'efficacité d'une telle mesure dans son internat par le passé pour déceler un trafic.
Cependant, l'initiative est loin de faire l'unanimité.
Elle est décrite comme une « déclaration d'intention sans réelle base légale » par certains observateurs.
La préfecture de région a vivement réagi à cette annonce, rappelant que des opérations de ce type existent déjà sous l'autorité de l'État et des forces de l'ordre, remettant ainsi en cause la compétence de la Région en la matière. Cette passe d'armes institutionnelle souligne le caractère politique et potentiellement polémique de la mesure, qui s'inscrit dans un débat plus large sur les moyens de garantir la sécurité en milieu scolaire.







