Un an plus tard, plusieurs articles reviennent sur cet événement traumatisant.
Les témoignages des riverains, à l'image de celui de Jean-Louis Riva qui décrit la journée comme "un film d’horreur", révèlent une blessure profonde qui peine à cicatriser. De nombreux habitants se disent encore "traumatisés" et beaucoup d'habitations portent toujours les marques de la montée des eaux, qui avait envahi caves, garages et pièces de vie en quelques minutes.
La reconstruction s'est avérée être un long et difficile processus, compliqué par les démarches administratives. Les sinistrés évoquent "la double peine" des assurances, soulignant la difficulté et la lenteur pour obtenir les indemnisations, qui pour la plupart ne sont arrivées que très récemment, un an après les faits.
Les articles mettent également en lumière l'important élan de solidarité qui a émergé du chaos. Ambre Sartre, de la Croix Rouge Française du Rhône, témoigne de la mobilisation des associations et des habitants pour venir en aide aux victimes dans les jours qui ont suivi. Les récits de cette journée rappellent la soudaineté et la violence de la "déferlante", certains habitants ayant cru sur le moment qu'un barrage avait cédé. Cet anniversaire est l'occasion de se souvenir de la vulnérabilité du territoire face aux risques naturels et de l'impact durable de tels événements sur les communautés locales.







