Ce processus est décrit comme un "travail de longue haleine", soumis à des règles sanitaires strictes et représentant un investissement financier considérable pour des exploitations déjà fragilisées. Un éleveur des Pays de Savoie, une région voisine également touchée, estime qu'il "va falloir dix ans pour revenir là où on était", une déclaration qui illustre l'ampleur du défi pour toute la filière régionale, y compris dans le Rhône. Au-delà des pertes directes liées aux animaux abattus, les éleveurs doivent faire face à des coûts de reconstruction, à une perte de production à long terme et à un impact psychologique important. La situation met en évidence la fragilité de l'économie agricole face aux crises sanitaires émergentes et souligne l'importance des dispositifs de soutien pour aider les exploitations à surmonter de telles épreuves.