Cette décision de justice s'inscrit dans un contexte de tensions plus larges entre l'exécutif régional de Laurent Wauquiez et les acteurs culturels et universitaires lyonnais.
L'affaire du TNG a débuté lorsque la Région a décidé de ne pas renouveler une subvention de 149 000 euros, une décision perçue par le milieu culturel comme une "punition" suite aux critiques du directeur du théâtre envers la politique régionale. Le tribunal a jugé cette suppression illégale et a ordonné à la Région de verser la somme due.
Ce cas n'est pas isolé et illustre un climat de défiance. L'université Lyon 2 traverse également une crise économique et dénonce le refus de la Région de verser les aides prévues pour la rénovation de son campus Porte-des-Alpes à Bron. La présidence de l'université a publiquement fait état de ces tensions, qui ajoutent à ses difficultés budgétaires. Ces conflits spécifiques s'inscrivent dans le cadre plus général des orientations budgétaires de la Région. Lors des débats, les oppositions ont vivement critiqué ce qu'elles qualifient de "manque d'ambitions" et de moyens insuffisants alloués à des secteurs clés comme la culture, l'enseignement supérieur ou les transports, tandis que l'exécutif régional met en avant sa bonne gestion financière. La décision de justice en faveur du TNG est donc perçue comme une victoire symbolique pour les institutions qui estiment que les choix budgétaires de la Région se font au détriment de leurs missions de service public.







