Le passage de la tempête Benjamin a placé le département du Rhône en vigilance orange pour vents violents, conduisant la Ville de Lyon à fermer l'ensemble de ses parcs par mesure de précaution. L'événement météorologique a également causé des perturbations dans les transports ferroviaires de la région. Dans la nuit du jeudi 23 octobre, des rafales de vent dépassant les 100 km/h ont été enregistrées par Météo-France dans la région lyonnaise. Face à ces prévisions, la municipalité a activé son protocole de sécurité en interdisant l'accès à tous les parcs, jardins et cimetières de la ville afin de prévenir les accidents liés aux chutes d'arbres ou de branches. Cette mesure préventive, bien que contraignante pour les usagers, est devenue habituelle lors d'alertes météorologiques de cette ampleur et vise à garantir la sécurité du public.
Au-delà des espaces verts, la tempête a eu un impact sur la mobilité. La SNCF a annoncé des perturbations sur le trafic ferroviaire dans toute l'Auvergne, avec des conséquences directes pour les voyageurs lyonnais. En raison des "conditions climatiques exceptionnelles", la vitesse des trains a été réduite sur plusieurs lignes, dont la liaison Lyon-Clermont, entraînant des retards significatifs.
Cette décision visait à minimiser les risques d'incidents sur les voies, potentiellement encombrées par des débris végétaux. La situation illustre la manière dont la ville et les opérateurs de transport s'adaptent pour gérer les risques associés à des phénomènes météorologiques de plus en plus intenses.
En résuméBien qu'aucun dégât majeur n'ait été signalé à Lyon, la réponse à la tempête Benjamin démontre une approche de précaution pour la sécurité publique, avec des impacts concrets sur l'accès aux espaces publics et sur la fluidité des transports régionaux.