Cette initiative vise à créer un effet dissuasif et à démanteler les réseaux qui peuvent s'implanter dans les lycées.
Le conseiller régional Fabrice Pannekoucke a affirmé que l'objectif n'était pas seulement de constater des délits, mais de "protéger" les établissements pour en faire des "sanctuaires" et de "faire tomber les têtes" des trafiquants.
La mesure s'appuie sur des expériences passées jugées concluantes.
Le proviseur d'un lycée lyonnais a témoigné de l'efficacité d'une opération similaire menée dans son internat il y a quelques années. Les chiens renifleurs avaient permis de détecter de la drogue dans les chambres et de mettre au jour un trafic au sein même de l'établissement, conduisant à des conseils de discipline et à des interventions de la police.
Selon lui, cette action avait considérablement réduit le problème.
Le recours à ces brigades spécialisées est présenté comme un soutien aux équipes éducatives et aux surveillants, souvent démunis face à l'ampleur du phénomène.
La décision a été prise en assemblée plénière, marquant une volonté politique forte de s'attaquer à ce fléau qui touche la jeunesse.





