Le sang de 500 habitants volontaires sera analysé pour mesurer leur niveau d'imprégnation.
Cette initiative citoyenne et politique fait suite aux révélations sur la contamination généralisée de l'environnement, notamment de l'eau et des sols, par ces composés chimiques persistants, particulièrement dans le sud de l'agglomération lyonnaise, une zone historiquement industrielle connue comme la "vallée de la chimie". L'étude vise à objectiver l'impact de cette pollution sur la santé humaine en mesurant directement la présence de PFAS dans l'organisme des résidents. Le territoire de l'étude est vaste, mordant sur les départements de l'Isère et de l'Ardèche, mais l'initiative est clairement ancrée dans la métropole de Lyon, où la mobilisation est la plus forte. Ce collectif de communes a décidé de prendre les devants pour obtenir des données scientifiques fiables sur l'exposition de la population. Les résultats de cette campagne d'analyses, qui doit débuter fin octobre, sont très attendus. Ils pourraient permettre de mieux comprendre l'étendue de la contamination, d'identifier les sources et, potentiellement, de servir de base à des actions en justice ou à la mise en place de politiques de santé publique plus strictes pour protéger les habitants.





