À partir de fin octobre, le sang de 500 habitants de la région lyonnaise sera analysé pour mesurer leur niveau d'imprégnation par ces substances chimiques.
Cette initiative est portée par un collectif d'une quarantaine de communes, sous l'impulsion du maire d'Oullins-Pierre-Bénite.
L'étude couvrira un vaste territoire s'étendant jusqu'en Isère et en Ardèche, reflétant l'étendue de la contamination potentielle. La question des PFAS est devenue une préoccupation majeure de santé publique, comme le soulignent d'autres articles qui évoquent des contaminations de l'eau en Alsace ou des débats sur l'épandage de boues de stations d'épuration dans les Vosges. Jean-François Fleck, de Vosges Nature Environnement, qualifie la situation de "partie visible de l’iceberg" et appelle à une "investigation sur l’ensemble des sols concernés". L'étude menée près de Lyon représente une étape cruciale pour objectiver l'exposition de la population et potentiellement établir des liens avec des problèmes de santé. Les résultats de ces analyses sanguines sont très attendus et pourraient avoir des implications importantes en termes de politiques environnementales, de réglementation des rejets industriels et de suivi médical des populations exposées.







