D'un côté, la qualité de l'air au quotidien est fortement influencée par les conditions météorologiques.

Comme le rapporte Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, un temps couvert et venteux peut permettre d'atteindre des niveaux de polluants bas à modérés, offrant un répit temporaire aux habitants. D'un autre côté, une analyse plus structurelle soulève des inquiétudes quant aux stratégies urbaines à long terme.

Un article de Lyon Capitale interroge directement l'impact des politiques menées par la majorité écologiste, suggérant qu'elles pourraient avoir simplement "déplacé le problème". L'argument principal est que, bien que les indicateurs de pollution globaux puissent s'améliorer, la réorganisation de la circulation concentre les véhicules dans certaines zones, créant des embouteillages et, par conséquent, des pics de pollution très localisés. Ces "hotspots" exposent les résidents et les usagers de ces axes à des niveaux élevés de polluants, un risque sanitaire qui n'apparaît pas nécessairement dans les moyennes à l'échelle de la ville. Cette controverse illustre la complexité de la transition écologique en milieu urbain, où les décisions politiques doivent arbitrer entre des objectifs environnementaux globaux et leurs conséquences locales, parfois négatives, sur la qualité de vie et la santé publique.