L'établissement de Narbonne, fondé par Louis Privat et réputé pour sa formule à volonté, considère que l'utilisation de son nom constitue une contrefaçon de sa marque, qui est "déposée et protégée". La société narbonnaise a donc décidé de porter l'affaire en justice, avec une audience prévue pour le 4 novembre. Le concept du restaurant lyonnais, proposant également une offre à volonté axée sur la cuisine locale et la rôtisserie, présente des similitudes avec celui de son aîné, ce qui a probablement renforcé la détermination de ce dernier à protéger son identité de marque. Les articles rapportent également que l'établissement lyonnais a connu des débuts difficiles, avec des fermetures inopinées et des critiques sur la qualité de ses plats, ajoutant une dimension supplémentaire à cette controverse. Ce litige dépasse le simple cadre d'une dispute commerciale ; il pose la question fondamentale de la valeur et de la protection d'un nom et d'un concept qui ont fait le succès d'une entreprise. L'issue du procès sera scrutée par les professionnels du secteur, car elle pourrait créer un précédent en matière de droit des marques dans la restauration.