Cette hausse est en partie attribuée à des changements structurels dans l'inscription à France Travail.

Selon les chiffres publiés par Pôle Emploi, le nombre de personnes inscrites à France Travail dans les catégories A, B et C (n'ayant exercé aucune activité ou une activité réduite) s'établit à 629 900.

Ce chiffre représente une augmentation de 1,2 % sur un trimestre et une "forte augmentation" de 5,3 % sur un an. Les articles de presse soulignent que cette progression n'est pas uniquement le reflet d'une dégradation de la conjoncture économique. Elle est également liée à l'application de la loi sur le plein-emploi (LPE), qui a pour effet d'amener de nouveaux publics à s'inscrire auprès de France Travail, modifiant ainsi la base statistique. Cette nuance est importante car elle suggère qu'une partie de la hausse est d'ordre administratif et non purement économique. Pour Lyon, en tant que capitale régionale et principal pôle d'emploi, cette tendance est un indicateur clé à surveiller.

Bien que les données spécifiques à la métropole ne soient pas détaillées, la santé économique de la région a des répercussions directes sur la ville. La situation appelle à une analyse fine pour distinguer les effets conjoncturels des effets structurels afin d'adapter les politiques publiques de l'emploi.