D'un côté, les relevés ponctuels peuvent être rassurants.

Par exemple, pour la journée du 1er novembre, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes prévoyait une qualité de l'air "bonne à moyenne" grâce à un temps couvert et un vent dispersif qui contribuaient à maintenir des niveaux de polluants bas à modérés. Cette situation illustre comment les conditions météorologiques influencent directement la qualité de l'air au jour le jour.

D'un autre côté, une analyse plus large met en garde contre un optimisme excessif.

Des observateurs et experts estiment que les embouteillages quotidiens génèrent des zones de pollution très concentrée, des "hotspots" qui sont "invisibles dans les statistiques globales".

Cette situation soulève une question dérangeante : les politiques écologistes menées par la municipalité n'auraient-elles fait que déplacer le problème ?

Ce "grand paradoxe" entre les chiffres globaux en baisse et l'exposition réelle des habitants dans les bouchons alimente le débat sur l'efficacité des stratégies de mobilité et d'aménagement urbain pour lutter durablement contre la pollution de l'air en ville.