Son principal adversaire, l'ancien président de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas, a réussi à fédérer la droite et le centre (LR, Renaissance, Modem) et mène une campagne active depuis fin septembre.

Deux sondages récents le créditent de 47% d'intentions de vote, loin devant Grégory Doucet (23-24%), qui serait largement battu au second tour.

Face à cette situation, l'équipe du maire reconnaît que le « match sera serré » et qu'une simple « campagne de sortant » ne suffira pas. Valentin Lungenstrass, l'un des directeurs de campagne, a affirmé la nécessité de mener une « campagne de conquête ». La situation est d'autant plus complexe que La France Insoumise, partenaire de la majorité, a décidé de présenter sa propre candidate, la députée Anaïs Belouassa-Cherifi, conformément à sa stratégie nationale.

Cette candidature divise l'électorat de gauche et pourrait affaiblir le maire sortant au premier tour.

En réponse, Grégory Doucet a insisté sur sa volonté de mener une « campagne lyonnaise », en laissant de côté les « considérations nationales ».