L'annonce de la fermeture de l'usine historique Blédina à Villefranche-sur-Saône d'ici 2027 constitue un choc économique et social majeur pour le bassin d'emploi lyonnais. Cette décision du groupe Danone met fin à une longue histoire industrielle et soulève des inquiétudes pour les 117 salariés concernés.\n\nLe mardi 4 novembre, le groupe Danone a officialisé son projet de fermer son site de production de céréales infantiles de Villefranche-sur-Saône à l'horizon 2027. L'usine, qui emploie 117 personnes, est une institution dans la ville, son histoire étant « indissociable de l'épopée industrielle » locale.
Cette décision marque une nouvelle étape dans le désengagement de Danone du site, après le déménagement du siège social vers Limonest en 2015.
Face à l'inquiétude des salariés et des acteurs locaux, la direction du groupe s'est engagée à proposer une solution d'emploi en France à chacun des salariés concernés par la fermeture.
Cependant, cette promesse ne suffit pas à apaiser les craintes quant à l'impact sur le tissu économique et social du Beaujolais.
Pascal Ronzière, président de la Communauté d'agglomération Villefranche Beaujolais Saône, a rapidement réagi en assurant que la collectivité se tiendrait « aux côtés des salariés » pour les accompagner dans cette transition difficile. La fermeture de ce site emblématique est perçue comme la fin d'une époque et un coup dur pour un territoire qui a vu naître et grandir la marque Blédina.
En résuméLa fermeture programmée de l'usine Blédina à Villefranche-sur-Saône en 2027 par le groupe Danone représente un coup dur pour l'emploi et le patrimoine industriel local. Malgré l'engagement de Danone à reclasser les 117 salariés, cette décision met fin à une histoire centenaire et suscite une vive inquiétude dans la région.