Ces accusations ont été fermement démenties par l'initiateur du projet, qui conteste toute intention de ce type et a décidé de porter l'affaire en justice en déposant une plainte en diffamation contre le conseiller municipal. Le maire de Givors a également pris ses distances avec les allégations de l'élu d'opposition, défendant la régularité du projet. Cette affaire met en lumière la sensibilité extrême qui entoure la création d'établissements scolaires privés, en particulier lorsqu'ils sont portés par des membres de la communauté musulmane. La controverse de Givors soulève des questions sur la liberté d'enseignement, la laïcité et la suspicion qui peut peser sur de telles initiatives, transformant un projet éducatif local en un enjeu politique et médiatique.