Cet événement a suscité une vive indignation et mis en lumière les tensions dans ce quartier de la métropole lyonnaise. Le samedi 8 novembre, une vingtaine d'individus, certains vêtus de tenues blanches rappelant la série "Casa de Papel", ont déclenché des affrontements avec les forces de l'ordre. Des tirs de mortiers d'artifice ont été dirigés contre un équipage de police, et l'un de ces engins pyrotechniques a atterri sur un balcon, déclenchant un incendie qui s'est propagé à un immeuble de cinq étages. Le sinistre a complètement détruit cinq appartements et en a endommagé plusieurs autres, nécessitant l'intervention de près de 70 sapeurs-pompiers. Lors de leur intervention, les secours ainsi que les policiers établissant un périmètre de sécurité ont également été pris pour cible par des projectiles.
Une quarantaine d'habitants ont dû être évacués et relogés en urgence dans un gymnase.
Le maire de la commune, Alexandre Vincendet, a exprimé sa colère, déclarant : "Ça aurait pu être dramatique".
La préfète de région, Fabienne Buccio, s'est rendue sur place et a dénoncé "avec les mots les plus forts ces actes criminels (...) qui ont mis en danger la vie des habitants". Une enquête a été ouverte par le parquet de Lyon pour faire la lumière sur ces faits d'une rare intensité et identifier les responsables.







