Fin octobre, des messages à caractère antisémite ont été partagés au sein de groupes WhatsApp réunissant des étudiants de première année de droit et de sciences politiques.
Des captures d'écran, relayées par le syndicat étudiant UNI, ont révélé des contenus choquants, notamment un sondage intitulé "Qui aime les juifs ?"
ainsi que des appels au meurtre.
Face à la gravité des faits, la présidence de l'université a immédiatement saisi le procureur de la République et a communiqué auprès de ses 28 000 étudiants pour rappeler que de tels propos engagent leur "responsabilité morale, pénale mais aussi universitaire". Le président Gilles Bonnet a affirmé qu'il saisirait les instances disciplinaires à chaque fois que nécessaire pour sanctionner ces manquements qui portent "gravement atteinte à l’image de notre université". Le syndicat UNI a condamné des "dérives indignes de l’université", soulignant que "L’antisémitisme n’a pas sa place dans nos amphis". Cet événement ravive les inquiétudes concernant les dérives extrémistes au sein de l'établissement, qui a par le passé déjà été confronté à des polémiques similaires.







