Le bilan matériel est lourd : cinq appartements ont été détruits et trente-neuf résidents ont dû être évacués et relogés.
L'événement a provoqué une onde de choc, illustrée par les témoignages poignants des victimes comme Lila, qui déclare avoir "perdu toute ma vie".
La situation a rapidement pris une tournure politique avec la visite du ministre de la Ville, Vincent Jeanbrun, et du maire de la commune, Alexandre Vincendet. Tous deux ont condamné des actes "d'une gravité exceptionnelle" et ont pointé la responsabilité de "voyous qui sont venus avec des mortiers, qui ont tiré sur des policiers".
La préfecture a corroboré cette version, affirmant que les tirs visaient les forces de l'ordre. Cependant, cette version officielle est contestée.
Des habitants et une élue d'opposition, Elise Sabin, évoquent la possibilité que le feu ait été causé par un "palet lacrymogène" tiré par la police, une hypothèse démentie par les autorités qui s'appuient sur des images de vidéosurveillance.
Au-delà des faits, le drame révèle un malaise social profond. Des acteurs locaux et des jeunes du quartier, comme "Alexandre*", un porte-parole autoproclamé, dénoncent un sentiment d'abandon et de stigmatisation, affirmant que "les jeunes en ont juste marre de se faire traiter de voyous depuis des années par un maire qui les a abandonnés".











